+..Soirée inoubliable [?]..+

/!\ Ce que j'écris là, je ne l'ai pas rédigé le jour même des faits. Je n'aurais pas été en état. Non, je l'ai écrit plusieurs jours après l'évènement dont je vais parler. Ne vous étonnez donc pas que je parle au passé éloigné...

Ca demeure très dur d'évoquer cette soirée. C'est un souvenir pénible, l'un des plus mauvais que je conserve, l'un de ceux qui font mal...
Mais j'ai besoin d'en parler, d'extérioriser. Je sais que j'en ai besoin, pour que la douleur s'en aille. Pour que le souvenir s'atténue. Car pour l'instant ce n'est qu'une plaie à vif, quelque part au coeur, et qui saigne sans s'arrêter.

C'était un vendredi soir, avec Agnès, Joris, Aurélie, nos quatre potes et, je crois, trois autres. 'Plus trois copines d'Aurélie. Mais qu'est-ce qu'on s'en fout des personnes qui étaient présentes...Elles n'ont rien à faire là. Heureusement que j'avais demandé à Aurélie d'inviter Agnès et Joris. Il ne faut pas croire que j'étais totalement inconsciente: je savais ce que je faisais. Je le savais, que j'aurai besoin d'eux. Je le pressentais, mais si seulement j'avais pu me douter jusqu'à quel point...
Sur l'invitation que m'avait donnée Aurélie, il était écrit 'soirée inoubliable'. Hélas, si j'avais pu imaginer combien elle le serait. J'ignore ce qu'il en sera pour les années à venir, mais une chose est sûre: pour l'instant, non, je n'ai pas oublié. Même une fois la page tournée. Il était aussi écrit: 'viens, tu ne vas pas t'ennuyer'. Oooh non, je ne me suis pas ennuyée, ça non...mais à la limite, j'aurais préféré.

Lorsque le moment est venu d'aller lui parler, j'ai eu un mal fou à avancer; j'ai du me forcer à mettre un pied devant l'autre, simplement parce que tout mon corps entier m'ordonnait de reculer et de partir très loin, très vite, avant de faire une immense connerie. Mais j'avais cette autre voix dans la tête, qui se régalait d'avance de me traiter de dégonflée, qui me disait que j'allais le regretter si je n'y allais pas.
Parfois je songe à ce qui se serait produit si je n'y étais pas allée. C'est dur à envisager maintenant que je l'ai fait, mais j'imagine que je m'en serais simplement voulu jusqu'à ce que je l'oublie. Il n'empêche que chaque fois que j'y pense...
                                                                je regrette d'être allée le voir.

Non pas à cause de cette autre voix dans ma tête, mais simplement parce que ça m'aurait évitée pas mal de douleurs futures en supplément. Bref. Après avoir reçu la réponse, ce n'était que...
                                                                                  le vide intersidéral.

J'avais l'impression de ne même plus avoir d'entrailles, de n'être qu'une coquille vide. Et puis une fois dans l'ombre bienfaisante, les barrières qui retenaient tout ça ont enfin lâché. Je crois que si Agnès n'était pas restée dormir , j'aurais fait des conneries encore plus grosses en rentrant chez moi. Au point où j'en étais...=/

Comments

[Ta Lenitache]

Tu sais que c'était la moindre des choses et que je suis là pour toi n'importe quand, n'importe où, n'importe quelle heure. La preuve, j'avais bouffé 30 dollars de mon forfait juste pour toa. =)

[Cécilou]

Moi aussi...Enfin, heureusement, c'est terminé tout ça, hein ? N'empêche que sans ton aide, je n'en serai peut-être pas vraiment ressortie. Merci de tout mon coeur =]

[Ta Lenitache]

Quand je me souviens de cette période, j'ai mal pour toi. =/