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Mam'zelle bUlle...cOmme un {° FunÂm'BuLLe °} qui rêveraiT de s'env0leR...
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Mam'zelle bUlle...cOmme un {° FunÂm'BuLLe °} qui rêveraiT de s'env0leR...
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6 avril 2006

+...+

J'ai d'abord été très en colère.
Parce qu'il ne méritait vraiment pas ce que tu lui as fait. Parce que, nous allions le voir plus tard, il méritait bien mieux que toi.
Puis j'ai été déçue.
Parce que malgré les évidences, j'avais persisté à croire en toi. Persisté à jouer la naïve. J'ai voulu me voiler la face de nombreuses fois. A plusieurs reprises, j'ai pardonné quand j'aurai dû m'éloigner de toi. Je suis restée à tes côtés, contre l'avis de beaucoup de mes proches. Ils me le disaient bien que je ne pouvais pas compter sur toi. Que tu étais égoïste. Qu'à l'évidence, tu n'étais pas fidèle.

J'aurais dû en être avertie. Mais j'ai voulu espérer.
Espérer que tu avais un peu de...conscience ?
De respect d'autrui ? De coeur, peut-être ?
Sans aucun doute.
En colère, oui.
Déçue, oui.
Triste ? Non.

Après tout, ils avaient tous raison, depuis le début. Pardonner ta première trahison ne fut que la première de la longue liste d'erreurs que j'ai commise te concernant. Mais je ne m'en veux pas. Tu sais pourquoi ? Parce que moi, j'ai peut-être eu la naïveté de te faire confiance, mais j'ai eu foi en deux petites choses communément appelées l'amitié et l'amour. J'ai su te faire cadeau de ma confiance et croire en toi jusqu'au bout quand tout le monde autour ne te traitait que de salope derrière ton dos.
J'ai été présente pour toi chaque fois que j'ai pensé que tu avais réellement besoin de moi. Que m'as-tu rendu en échange ? Rien qu'une longue liste de larmes et d'amertumes.

Car toi, tu es une vipère. Incapable de sincèrement aimer et - peut-être pire encore - de te laisser aimer.
Incapable de profiter de ton bonheur et de ta chance.
De la chance, tu en as eu, mais as-tu jamais su la savourer ? Peut-être est-ce là précisément l'une des choses que j'avais fini par ne plus supporter chez toi, l'éternelle insatisfaite.
Et puis, également, parce que, je l'avoue clairement, je me porte bien mieux depuis que tu es sortie de ma vie. Bien sûr qu'au début ce fut déstabilisant. Déstabilisant de ne plus avoir à porter quelqu'un qui passait son temps à se lamenter sur son sort. Tu sais quoi ?

Ca m'a ôté un poids.
Je me suis sentie libre.

Ai-je été surprise ? Pas davantage.
J'en avais trop vu, trop su de toi pour m'étonner plus que ça.

Je te connais. En admettant que tu lises ces lignes - ce dont je doute profondément - tu te complairas toi-même, seras convaincue de n'être et de n'avoir toujours été qu'incomprise et mal-aimée. Je ne te répondrai rien, hormis cette citation de Georges Bernanos qui selon moi parle tellement plus que tous les mots du monde:

"Nous ne sommes pas responsables de la manière dont nous sommes compris, mais de celle dont nous sommes aimés".

Et tu vois...je ne me donnerai même pas la peine de te haïr. Peut-être même pas de te mépriser, et pourtant, j'en aurai tellement de raisons...Mais la seule fleur que j'ai envie de te faire est celle-ci: sois rassurée, je ne t'oublierai pas. Tu le sais aussi bien que moi, il est des souvenirs qui ne s'effacent jamais. La douleur et la peine que tu m'as fait connaître sont inscrits dans ma mémoire comme autant de points de suture autour d'une cicatrice. J'ai cessé de me préoccuper de toi même si, parfois, je l'avoue, ladite cicatrice tiraille encore. Mais ce n'est pas de la tristesse. Peut-être simplement de la colère. Envers quoi, je ne le sais pas trop, mais j'apprendrai à dépasser cela également.

Parce que comme me l'a si bien dit Marlène:
"Il faut que tu tournes la page, et que tu admettes que tu as été plus intelligente qu'elle: au final, c'est toi la plus heureuse".

Merci, ma Lenita. Merci pour ces paroles qui étaient exactement ce qu'il me fallait entendre. Comme d'habitude, tu as trouvé les mots justes. Instinctivement. Je t'aiiiiime, ma Lenita =3

Pour en revenir à toi...
Je n'oublierai pas non plus ce que tu m'as apporté de positif. Je conserve en mémoire une seule couleur qui peignait notre amitié: le marronasse. Mais il y eut des bons moments, quelques instants et périodes de bonheur fugitif entre deux crises. Tu m'as endurcie, c'est indéniable. Grâce à ton incapacité à être positive pour les autres, je suis devenue plus forte, et je me connais mieux. Tu as agrandi ma culture musicale, inestimable service xD Et surtout, c'est finalement grâce à toi et, j'en suis sûre, bien involontairement, que j'ai obtenu le plus beau des cadeaux...

En y repensant bien, je devrais presque te dire merci ! =P
Parce que c'est précisément le meilleur moyen de te suffoquer au maximum, même si tu ne l'avouerais jamais. ~.^
Alors...
MERCI, Agnès XD

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Commentaires
L
Et pourquoi pas en 69 morceaux? =DD
T
Coupons Agnès en 51651561 morceaux et donnons la à bouffer à L'HAM. Non. Elle n'en vaut même pas la peine. Laissons-la dans sa merde. C'est encore pire que tout. <br /> <br /> A vrai dire, j'ai pitié de cette fille. Et je la méprise. Elle ne te méritait pas. Elle ne mérite personne. <br /> <br /> Et... Je t'aimeuuuh aussi ma Cécilou. Et comme je t'ai dit: Au final, c'est toi la plus heureuse.
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