Je n'en peux plus.
Oh, assez de faux-semblants...
Je n'en peux plus.
Je n'en peux plus de ces éternelles interrogations.
Je n'en peux plus de cette absence qui me pèse, trop lourde.
De ces échanges muets qui ne nous mènent qu'à d'autres questions silencieuses.
Je n'en peux plus des nuits blanches passées à chercher encore et toujours une solution, un remède qui ne vient pas.
Mais dites-moi ce que je peux faire d'autre, bordel ?!
£t s'il te plaît Marlène, ne me dis pas encore une fois que je devrais lui parler. Tu sais très bien ce que je vais te répondre. Que je ne le peux pas.
Ou plutôt si, je le peux. Je le voudrais même, mais qu'est-ce que je pourrais bien lui dire ?
Qu'il me manque à mourir.
Que chaque nuit, ce sont les mêmes interrogations. Les mêmes souvenirs qui me hantent. La même insomnie qui me tourmente. Que j'essaye, vraiment, de toutes mes forces, mais que je n'en peux plus de lutter en vain...
Que ça fait trop mal.
J'ai essayé d'oublier, de me distraire, de penser à
autre chose.
Mais chaque nuit c'est le même dilemne qui revient,
toujours semblable.
Toujours insoluble.
La fuite a-t-elle arrangé quoi que ce soit pour toi ?
Et dis-moi un peu à
quoi ça nous mène,
de se tourner désespérément le dos quand on en crèverait, de l'envie de se retourner l'un vers l'autre...